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La gravière

Un peu d’histoire

 De 1968 à 1993, exploité par une entreprise privée ce site avait pour vocation l’extraction  du gravier et du sable destinés à la fabrication d’ouvrages de travaux publics, de génie civil et de bâtiments.

C’est pourquoi, dans la pensée collective, il a été baptisé « La Gravière ».

L’idée de réhabiliter ce lieu a fait son chemin pour le mettre à la disposition du public (habitants, touristes, voisins…) , et d’offrir un espace dédié à tous, que l’on soit en famille, entre amis,  sportifs, curieux ou tout simplement  à la recherche d’un endroit calme et reposant.

Cet endroit préservé à été aménagé en tenant  compte de la montée des eaux du Lot.

C’est pourquoi tout naturellement, les élus ont travaillé en partenariat avec le  Syndicat Mixte Lot-Dourdou, notamment leur Technicien de Rivière, afin de réfléchir à un projet global pouvant à la fois préserver les berges des assauts de la rivière et traiter les 40 000 m2 de surface du terrain tout en respectant le site notamment la faune, et la flore qui s’y développent.

Un aménagement respectueux de l’environnement

Les aménagements des berges avec des passages à guet et les sentiers de promenade à la végétation qui a été voulue la plus naturelle et sauvage possible afin de ne pas dénaturer le site et qu’il s’intègre au mieux avec les parcelles voisines.

Le parcours de santé 

Un « parcours santé » équipé de nombreux agrès et autres jeux d’exercices physiques réalisés en bois jalonne aujourd’hui un circuit de marche pour les familles, les associations et les coureurs qui apprécient de pratiquer leur hobbies sur un site aménagé mais qui conserve son aspect naturel. Les amateurs de marche nordique pourront profiter des sentiers, et les sportifs profiter de ce parcours de santé pour parfaire à leur préparation physique.

Un peu de pédagogie pour nos enfants

En parallèle, et tout au long du parcours, des totems en bois sculpté réalisés par un artiste local représentant  les différentes espèces de la faune locale qui peuplent  la vallée du Lot. Agrémentés de panneaux explicatifs,Ils permettent à chacun d’approfondir ses connaissances.

Un endroit convivial

 Des tables de pique nique ont été installées pour manger, goûter ou tout simplement s’installer et regarder les enfants jouer.

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Patrimoine

Château de Montferrand

Le château fort de Montferrand est connu à la fin du XI éme siècle comme fief du roi d’Aragon.
Il domine la vallée du lot et la route reliant Mende au Rouergue. Du fait de sa position stratégique il reste une des places les plus importantes de la région. La mère du pape Urbain V, Amphélise de Sabran, serait née dans ce château à la fin du XIII ème siècle. Occupé par les anglais entre 1360 et 1380 il est rendu contre rançon au roi de France qui y installa une garnison dont le rôle fut important pendant les guerres de religion. Il sera le siège du commandement militaire du Gévaudan jusqu’à la révolution.

Les vestiges parvenus jusqu’à nous, constitués par une tour et une portion de courtine datent pour l’essentiel du XIII ème et du XIV ème siècle.

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Patrimoine

Pont de Montferrand

Le pont de Montferrand : Inscrit au monument historique en 1935. Certains ouvrages rapportent que ce pont fut construit par Urbain V (pape en Avignon de 1362 à 1370) pour desservir le château de Montferrand. Le pont enjambe le Lot, cette route était le seul passage possible reliant Mende au Rouergue .

Construit en grès taillé, l’ouvrage se compose d’une grande arche centrale et de deux arches latérales plus petites, dont celle située à l’ouest fut modifiée lors de la construction du chemin de fer Béziers-Neussargues. L’une des piles de l’arche centrale est protégée par un contrefort brise-lames, dont les moellons sont reliés par un mortier comparable au ciment romain.

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Tourisme

Musée

Le musée expose le passé archéologique de Banassac-Canilhac notamment la vie chasséenne, les céramiques sigillées et l’histoire des monnaies frappées à l’époque mérovingienne.

On peut aussi y voir  des objets découverts dans les vestiges d’un mausolée lors des fouilles avant les travaux de l’autoroute A75.

Le musée situé dans les locaux de la mairie est accessible aux heures d’ouverture : 8h00 – 12h00/ 14h00 – 18h00.

Entrée libre.

Voir également les articles :

La période Gallo-romaine

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S'héberger

Hôtel Les 2 rives***

L’Hôtel Les 2 Rives*** Logis entre Lozère et Aveyron est situé à Banassac-Canilhac à la sortie 40 de l’autoroute A75, à proximité des Gorges du Tarn et du viaduc de Millau.

Pour un séjour inoubliable en Lozère, nous avons sélectionné pour vous nos meilleurs séjours pour les petits comme les grands. Pour les randonneurs, les sportifs, les amoureux de la nature ou de sensations fortes, il y en a pour tous les goûts !

A deux, en famille, entre amis découvrez nos séjours « all inclusive » disponibles sur notre site internet ou les réseaux sociaux sur les thématiques : détente, sportive, animalières et les sites naturels touristique.

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La Mothe
48500 Banassac – Canilhac
Tel: 04.66.32.99.97
Fax: 04.66.3206.95
hotel.les2rives@orange.fr
 
Site: www.hotel-les2rives.com
 

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Patrimoine

L’église de St Antoine

Un curé de Banassac, Antoine Lacas, fait construire en 1707, une chapelle dédiée à saint Antoine de Padoue.
Au moment du Concordat*, la chapelle du Viala sera érigée en église le 28 février 1802 afin de desservir les hameaux rattachés à cette nouvelle paroisse.
Hilarion Auradou, prêtre entre 1823 et 1840, fait reconstruire l’édifice qui s’était effondré peu de temps après sa construction et fait bâtir le clocher contre le mur de la nef.

L’édifice présente tous les caractères des églises rurales de conception traditionnelle ; elle est constituée d’une nef unique de trois travées, voûtée en berceau plein cintre, et d’un chœur à chevet plat voûté d’arêtes.

Le plus remarquable, c’est le portail original en plein cintre, surmonté d’un fronton triangulaire que soutiennent deux pilastres et une inscription latine appelant les fidèles à la prière.

Les peintures et le mobilier ont été restaurés en 1990 .

*Concordat: traité de droit international conclu entre le pape et un État souverain, qui a pour objet de régler les questions concernant les activités et les institutions de l’Église catholique romaine sur le territoire de l’État signataire.

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Patrimoine

L’église St Vincent

L’église était la chapelle castrale des barons de Canilhac. Elle est consacrée à St Vincent, dont elle abrite une statue fort primitive et rare.

La statue monolithe est en calcaire, de faible hauteur (environ 60 cm). « Gallo-romaine », elle « fait partie des reliefs de style celtique qui ont emprunté à la statue-menhir certains de ses traits essentiels ».

le personnage est vêtu à la gallo-romaine. Il est assez facilement identifiable au dieu gaulois Silvain-Sucellus, le dieu au maillet, divinité du ciel et de la foudre.

Au début du XXème siècle, elle était placée sur le mur du cimetière et la population locale l’identifiait à St Vincent.

En 1992-1993, des fouilles ont mis au jour un fût de colonne antique cannelé en marbre; et, dans le collatéral Nord, des sépultures du cimetière du Haut moyen-âge, typiques de la période: Vè au VIIè siècle.

Il s’agissait d’ensevelissement chrétien. Ces tombes ont été englobées par la suite dans l’extension de l’église.

« Ce sanctuaire puise donc ses racines dans la basse Antiquité et le Haut-Moyen Age« .

La chapelle du Nord construite postérieurement, elle est couverte d’un berceau transversal et porte un enfeu gothique (certainement celui de la famille de Canilhac). La chapelle du Sud possède une belle voûte en cul-de-four, dont la naissance est soulignée par un bandeau, couvre l’absidiole.

Les corbeilles des chapiteaux portent des représentations de quadrupèdes. Sur l’un d’entre eux, on voit deux animaux, dont l’un passe la tête sous le cou de l’autre. Certains prétendent reconnaître le lévrier héraldique des Canilhac, comme la légende nous le laisse entendre, mais ni leur posture ni leur silhouette ne ressemblent à celle du chien qui orne le blason. Ils pourraient évoquer les lions croisés déjà rencontrés à Langogne et qui constituent un thème fréquent dans la sculpture romane. Sur un autre deux animaux latéraux se rencontrent en une seule tête angulaire.

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Patrimoine

L’église St Médard

Banassac est une des premières paroisses du Gévaudan fondée par l’évêque St Firmin qui y convertit la population.

Il  est mort en  402 a été enseveli et une église a été élevée sur son tombeau.

Cette église très ancienne, dédiée d’abord à St Firmin passa sous la protection de St Médard en 1052.

La première église a été ravagée plusieurs fois lors des invasions des germains et des hongrois.

L’église actuelle remonterait au XIeme ou XIIeme siècle, elle a subi d’autres destructions lors des guerres de 100 ans et de religions notamment en 1591.

 Elle comportait 3 chapelles qui ont été réunies en un seul collatéral aux arcades massives ce qui fait sa particularité.

« L’enfeu de St Firmin ». Cette niche funéraire à fond plat, ornée de deux anges l’un tenant un livre l’autre un globe terrestre, a été  mise à jour lors de travaux de restauration.

Ils sont conservés dans une niche derrière une pierre sculptée d’une mitre d’évêque. La technique de datation au carbone 14 a permis de situer au Vème, les ossements qui y ont été découverts et qui pourraient être ceux de St Firmin.

Plusieurs ossuaires ont été découverts et sont encore en place dans les murs de l’église.

 

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Patrimoine

Le dolmen de la Galline

 Ce dolmen se trouve dans un terrain privé prés du chemin de la «Galline» reliant Banassac à Grèzes.
Il tient son nom du druide de la Galline, d’après la légende.
Le dolmen était une sépulture collective du IIIème millénaire avant Jésus-Christ, le Docteur Prunières l’a fouillé en 1872, il a trouvé les restes d’au moins 20 individus, certains brulés. Il a aussi retrouvé une lame de silex.
 
Pratique funéraires
Les premières manifestations funéraires sur le causses semblent débuter avec le Néolithique moyen, entre 4400 et 3800 avant Jésus-Christ, sous forme de petits caissons de dalles enfouies dans le sol et dans lequel on placera un individu couché sur le côté, en position contractée (position fœtale), voire hypercontractée par maintien avec des liens des membres inférieurs ramenés sur le thorax.